Nous ouvrons cette 5ème saison avec un sujet qui agite régulièrement le monde du vin et provoque des flots de réactions tant enthousiastes – devant la beauté de certains vins – qu’ hostiles – devant le côté non cartésien voire ésotérique de la pratique.
cliquez sur l’affiche pour accéder au film
Dans le film qu’il a réalisé en Champagne, Elie Séonnet suit pendant une année Bertrand Gautherot, vigneron du Domaine Vouette et Sorbee, et échange avec lui sur sa pratique de la biodynamie, alors qu’il s’apprête à transmettre le flambeau à sa fille fraichement diplômée. Elie nous raconte l’aventure qui a donné naissance à ce documentaire à la fois beau et passionnant, à voir ici.
Pour fêter la joie des retrouvailles, nous dégustons un Crémant d’Alsace du Domaine Brigitte et Vincent Fleith, clin d’oeil à l’épisode 28 de La Terre à Boire au cours duquel Vincent nous avait le premier parlé de sa conversion à la biodynamie,
Le deuxième vin est un Chinon du Domaine Lamnbert, plus précisément la Cuvée “La Croix Boissée” 2016, superbe Cabernet Franc croquant et juteux.
Au cours de nos échanges il est question de plusieurs livres, notamment::
Episode enregistré à la cave PhiloVino 6 Place d’Estienne d’Orves à Paris, merci à Bruno Quenioux pour son accueil!
Hosts: Romain @radiophill, Patrice Defay @patricedefay1, Laurent Delsaux @therapywine et Bruno Quenioux @philovino.brunoquenioux
Générique: Easy Living (Billie Holiday, Teddy Wilson)
L’épisode 81 sera lui aussi consacré à ce thème fleuve de la biodynamie et après avoir abordé l’angle de la pratique, nous évoquerons les aspects plus polémiques des théories de Steiner et des raisons pour lesquelles elles provoquent régulièrement des débats parfois houleux.
Delphine Aslan a créé l’association Oenologouine et fait découvrir le vin lors d’ateliers “en mixité choisie”, principalement à destination d’un public lesbien. Ce qui a le don de provoquer des réactions hostiles, comme en témoigne cet article du blog No Wine Is Innocent .
Delphine Aslan en conférence lors des 1ères Rencontres Women Do WIne
Quel rapport entre mon sexe et mon rapport avec le vin? Mon genre influence-t-il la façon dont j’en parle et aussi dont on me considère au restaurant, chez le caviste, en atelier de dégustation? Loin des caricatures, nous avons voulu rencontrer Delphine, parler avec elle de son travail et de son engagement, des préjugés sexistes et homophobes autour du vin, et nous avons aussi parlé de vin, comme ce superbe blanc d’Isabelle Pangault au Domaine de l’Affut en Sologne proposé par l’invitée
Le deuxième vin du jour est un rouge 100% Gamay de Céline Robergeot-Cineki au domaine La Pascerette Des Vignes en appellation Macon Milly-Lamartine.
Deux superbes vins de vigneronnes (mais pitié, pas des vins féminins…) !!!
La cuvée La Terre à Boire est enfin disponible! C’est un. joli gamay concocté par Philippe Viet et c’est en commande ici.
le premier vin issu d’un podcast!
Vous êtes caviste et souhaitez la proposer à vos clients? Commandez-là directement sur Plugwine ou écrivez-nous à info@laterreaboire.com!
Générique: Easy Living (Billie Holiday, Teddy Wilson) Nous sommes aussi (un peu) sur Instagram, Facebook, Twitter Si vous avez aimé l’épisode, vous pouvez laisser une note, un commentaire sur Apple Podcast, ça fait plaisir et ça aide beaucoup! Retrouvez tous nos épisodes sur le site de La Terre à Boire.
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En 2021 plusieurs nuits de fin avril ont été le théâtre d’un gel intense sur pratiquemenet tout le territoire Français. On estime que près de 50% de la production du millésime national a disparu à cause de cet épisode climatique.
Comme toutes les plantes, la vigne est très dépendante de son environnement et des aléas météorologiques.
Le dérèglement climatique, lié au réchauffement avéré de la planète ces dernières décennies, impacte fortement le cycle naturel de la plante avec pour conséquences un débourrement (réveil) plus précoce de la vigne lié aux hivers plus doux et donc un risque accru de perte quand parfois survient le gel de printemps avant les fameux saints de glace (Mamers, Pancrace et Servais les 11-12 et 13 mai de chaque année).
Vignes du Domaine de Plaisance
Pour comprendre comment les vignerons ont fait face à ce problème, nous rencontrons Mathilde Lassus, jeune vigneronne du Gers (ferme de la Romane), qui a notamment exposé ses moyens de protection alternatifs contre le gel sur le site Triple Performance.
Vignes de Colombard en taille haute (1m60)
Où l’on apprendra que 2 approches de lutte sont possibles et compatibles : la préventive (enherbement , préparation homéopathique, plantation et port de la vigne…) et la curative (hélicoptère, éolienne, brasero, aspersion…).
Pulvérisation de Valériane
Où l’on confirmera que les vignerons et les vigneronnes sont des artisans funambules qui doivent en permanence faire des choix et des compromis pour garder le fil, entourés de nombreux précipices.
Deux vins dégustés: un blanc du Domaine de la Noblaie en appellation Chinon, Cuvée Chante le Vent. Un rouge du Domaine Séailles en IGP Côtes de Gascogne, cuvée l’Orféo.
PS: Pardon pour le son pas toujours excellent de cet épisode nous avons eu qq problèmes de liaison téléphonique avec Mathilde, heureusement un peu gommés par les doigts de fées de Plink merci à eux.
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Vous souhaitez commander la cuvée pour vous-mêmes et vos ami.e.s? Rdv sur le site de Philippe Viet sur lequel vous pouvez la commander directement (et découvrir ses autres cuvées!)
La Micro-Cuvée La Terre à Boire
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Comment les vignerons et vigneronnes du monde entier abordent la réalité du changement climatique? Quelles adaptations concrètes sont possibles dans la vigne quand les températures grimpent et que l’eau se fait rare ?
C’est pour répondre à ces questions que des étudiants ingénieurs d’Agroparistech ont créé en 2018 le projet Raid Wine, qui envoie chaque année pendant leur année de césure des élèves passionné.e.s de vin à la rencontre des professionnels de la filière: vignerons, chercheurs, tant à l’échelle de petites exploitations que de groupes agro-inudustriels.
Vincent Couly, l’un des fondateurs, aujourd’hui vigneron au domaine familial et Isaure Sellier, étudiante en 2ème année sont nos invité.e.s. Il a sillonné l’Amérique Latine lors de la première édition, elle s’apprête à partir vers l’Europe du Sud dans le cadre de la 3eme mission de Raid Wine.
Il est question d’irrigation, de vignobles d’altitude, de maturité technologique et phénolique qui ont tendance à ne plus coïncider, des voyages qui forment la jeunesse…
Et puisque rien ne remplace l’exemple: on compare deux (très bons) Malbec argentins de la région de Mendoza, plantés à des altitudes différentes afin de mesurer l’écart de fraicheur et de maturité.
En Argentine, on trouve des vignes jusqu’à 3000m d’altitude!L’expédition Raid Wine 2021
Pour tout savoir du projet, rdv sur le site de Raid Wine ou sur le compte Instagram.
Bonne écoute!
Hosts: Romain @radiophill, Patrice Defay @patricedefay1, Laurent Delsaux @therapywine et Bertrand @foliemericour de La Grosse Bouffe.
Générique: Easy Living (Billie Holiday, Teddy Wilson)
On ne présente plus Jacky Rigaux, l’un des esprits les plus brillants du monde du vin. Conférencier, Ecrivain, Oenologue, Dégustateur, Psychologue, Universitaire, Historien, Philosophe… il embrasse le sujet du vin comme un tout, dont l’histoire est toujours bonne à rappeler. Celle des gourmets par exemple, ancêtres de nos dégustateurs modernes, et dont les méthodes n’ont plus vraiment cours… La bouche avant le nez, pourquoi (et pourquoi pas?)? Chercher le terroir avant le cépage…
Que nous enseignent ces anciennes pratiques? Comment interroger nos sensations pour renouveler toujours la découverte?
Ici l’on conçoit une certaine idée du vin, hautement esthétique, sensorielle, sensuelle…
Jacky Rigaux nous invite à un pas de côté salutaire et renverse volontiers quelques idées reçues. ce fut un honneur de le recevoir au micro de la Terre à Boire, c’est une de ces rencontres qui donnent du sens à ce podcast…
Les vins dégustés au cours de l’épisode (deux bombes!):
– Bourgogne Aligoté, Les Champs Forey 2017, Sylvain Pataille
– Pétra 2018, AOP Baux de Provence, rosé, Dominique Hauvette
Cobayes entre les mains de Gabriel Lépousez, nous poursuivons la découverte de nos sens et de leur hiérarchie.
À l’aveugle en verre noir, exercice de dégustation pluri-sensorielle. Au passage, il est question d’équilibre des vins, de toucher de bouche, de cinéma en 18K, de ce qu’est un grand vin, du goût de la biodynamie, de poivre qui vibre dans la bouche, de vin technique, de notre goût pour le changement, de vins monotones…
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Gabriel Lépousez est un scientifique qui aime le Vin, ou un oenophile neurobiologiste. Il mène à l’Institut Pasteur des recherches sur la perception sensorielle et de la plasticité du cerveau. Nous l’avons Le Vin et la formidable complexité qu’il offre à nos sens
Comment le percevons-nous? à partir de quels capteurs olfactifs, gustatifs, Par quels biais cognitifs nos perceptions sont-elles influencées? Selon quels cheminements une représentation du vin nait-elle dans notre tête?
Un échange passionnant qui nous emporte sur 2 émissions. Amateurs de sciences, cette émission est faite pour vous!
Bien-sûr, on n’oublie pas les fondamentaux: deux vins au programme de cette première partie, que Gabriel nous fait découvrir à l’aveugle…
Vous êtes caviste et souhaitez distributer la cuvée de La Terre à Boire? Écrivez-vous à info@laterreaboire.com!
Il est question d’un article passionnant consacré aux travaux de Gabriel Lépousez sur le Vin: c’est dans le Numéro 139 de l’excellente revue Le Rouge & Le Blanc.
Etudiant en vin, Jean-Baptiste Ancelot a eu l’idée et l’envie de voyager à la découverte des vins du Monde. Dix ans plus tard, cette idée simple s’est transformé en un projet ambitieux, construit et multiple, décliné en livre et aujourd’hui en site marchand Wine Explorers.
Nous recevons Jean-Baptiste en compagnie de Leslie Brochot (@maitresdaccord) et découvrons grâce à eux un vin de Bosnie-Herzégovine : Žilavka du Domaine Brkićet un vin rouge de Roumanie, la cuvée Perfect Simplu Feteasca Neagra du domaine Catleya. Bon voyage !
Les étiquettes de vins, reflet des domaines viticoles, sont primordiales pour inciter à l’achat. Les graphistes ont des règles précises pour les réaliser même si certains, pour raisons commerciales ou militantes, décident de s’en affranchir au profit de créations plus originales.
Que se passe-t-il dans la tête d’un consommateur de vin lorsqu’il choisit sa bouteille chez le caviste ou en grande distribution ? À en croire les professionnels du marketing, il base une partie de son choix sur l’étiquette. Emmanuelle Rouzet, autrice, avec Jean Alfred Gérard-Séguin, de l’ouvrage Marketing du Vin, savoir vendre le vin, affirme que 15% de la vente d’une bouteille repose en effet sur le « packaging » c’est-à-dire le conditionnement et l’emballage de la bouteille. « On se trompe en disant que ce n’est basé que sur l’étiquette, la forme de la bouteille et sa couleur sont tout aussi importantes », tient-elle à préciser. En 2016, une étude Wine.net publiée sur Vice Munchies, a montré que sur 2000 buveurs de vins à qui l’on a demandé de choisir entre trois bouteilles de rouge et trois de blanc, 80% d’entre eux ont déclaré avoir choisi le vin selon l’étiquette.
Ce petit papier déposé sur les bouteilles n’est donc pas anodin et revêt une grande importance pour inciter à l’achat. Le consommateur, lui, s’y réfère pour réaliser un choix éclairé. Emmanuelle Rouzet, regrette d’ailleurs que les étiquettes ne donnent pas assez d’indications aux clients : « En moyenne, une personne passe 1mn 10, 1mn 20 dans un rayon de vins, contre 20 secondes dans un autre rayon. Mais ce n’est pas parce que les gens sont plus intéressés par le vin, c’est parce qu’ils n’y comprennent rien. Malheureusement les étiquettes sont faites en fonction des vignerons et pas non du consommateur. » Elle pointe une faille de la loi, qui n’oblige pas les grandes surfaces à indiquer la composition, le mode d’utilisation et de conservation des produits du terroir et des vins.
Le graphisme des étiquettes de vins en France a un vieil héritage culturel, lié aux particularités des terroirs. Les Bourgogne et Bordeaux jouent ainsi sur la tradition avec des éléments précis tels que le blason, le château ou les filigranes dorés. La typographie est le plus souvent Sérif ou Time, pour donner un caractère ancien aux vins. Les normes concernent aussi les couleurs : un rouge arbore le plus souvent une étiquette sombre contrairement aux blancs qui les ont plus claires.
Certaines maisons ont toutefois décidé de s’affranchir, voire de jouer avec ces règles. Depuis 1924, le château Mouton Rothschild, orne ses bouteilles d’étiquettes réalisées par des artistes de renoms tels que Picasso, Dali, Andy Warhol ou Kandinsky. Chez les vignerons plus modernes, la tendance est également aux étiquettes plus aérées et aux typographies contemporaines. Gilles Pierre, graphiste designer indépendant, explique la démarche de ces anticonformistes du vin : “Si les vignerons veulent se démarquer, on peut insister sur le graphisme et donc mettre les mentions légales sur la contre-étiquette, réfléchir à la qualité du papier, aux effets avec du gaufrage, vernis ou de la sérigraphie par exemple.”
Pour cet artiste peintre, les demandes vont être plus ou moins singulières en fonction du lieu où seront vendues les bouteilles : “Dans les cafés, hôtels et restaurants, je propose des choses originales. Quand c’est en grande distribution, là c’est différent… Sauf si la personne est connue pour des vins avec un graphisme décalé, mais ça n’est pas fréquent.”
Elizabeth Rouzet, elle, voit plus d’originalité dans les vins destinés à l’export. « Il y a eu un changement dans les années 2000, avec par exemple les Fun Wines qui se destinent à des consommateurs américains, qui vivent à l’européenne. Ils arrivent à se moquer d’eux en achetant du vin. » Le mouvement des Fun Wines, inspiré de la culture de Miami, cherche à “casser les codes de la mentalité traditionnelle du vin” car le “vin devrait être fun et pas compliqué”, soutiennent ses prescripteurs sur leur site internet.
La créativité dans le vin nature
Les vins nature n’innovent pas jusque-là mais c’est sur ces bouteilles que la créativité se fait le plus voir. Laurence Chéné, illustratrice depuis dix-sept ans, en a fait sa marque de fabrique puisqu’elle ne travaille qu’avec des vignerons de ce milieu. “C’est un choix affectif qui croise ma façon de travailler, de consommer, de penser l’économie, raconte celle cette femme originaire d’une famille rurale. J’ai vu ce que l’agriculture faisait dans les années 80. La production du Muscadet, dans ma région, a été un carnage.”
C’est bien plus tard qu’elle a découvert le mouvement des vins nature, au fil de rencontres marquantes avec l’illustrateur Michel Tolmer ou encore à la lecture de la bande dessinée Les Ignorants, illustrée par Étienne Davodeau. “J’ai goûté le travail de gens qui avaient un geste artisanal, qui mettaient en avant certains cépages et travaillaient avec soin et délicatesse sur le rendu de leurs vins”, se souvient-elle. Ses dessins, aux traits fins et au design épuré, sont souvent politiques. Elle a ainsi dessiné la couverture du Manifeste pour le vin naturel, rédigé par le journaliste Antonin Iommi-Amunategui.
Dans le vin nature, les informations légales et l’appellation s’effacent au profit d’un message plus personnel, proche du vigneron ou de la vigneronne qui réalise le vin. Pour certains, tels que le domaine Ostertag (Alsace) qui travaille entièrement en biodynamie, les étiquettes sont imprégnés d’écologie. Sur son Riesling, cuvée 2018, un arbre découle d’un soleil, ses branches sont immenses, et ses créateurs d’expliquer sur leur site internet leur philosophie : “l’esprit du vin circule inlassablement et se répand en flux circulaire (…), d’ici à ailleurs, d’orient en occident, au bout des mers, de l’autre côté des nuits, là où les saisons se confondent, au coeur de villes sans arbres, au coeur des hommes déracinés, entre mur et poussière”.
Ces nouvelles façons de parler au consommateur ne sont pas le propre du vin nature selon la consultante en marketing Emmanuelle Rouzet. “Les vins conventionnels s’adaptent aussi par un travail sur la qualité de vin, avec un packaging amélioré, avec des noms et des formes, des prix et communications adaptées”. Le Rosé Piscine, destiné à être bu avec des glaçons, a ainsi été un gros coup de com’ du domaine de Vinovalie. “Il s’adresse à une clientèle précise, des personnes vivant en appartement et qui rêvent d’été, de boire leur rosé dans la piscine. Ça a très bien marché”, note-t-elle. Le monde du vin innove, ses étiquettes s’en ressentent, mais ne parlent pas toujours le même langage.
L’œnographilie, l’étiquette pour passion
Chaque année, plus d’une centaine de collectionneurs se réunit à l’occasion d’un congrès organisé par l’Association Nationale D’Oenographilie. Présidée par Rémi Ritoux, l’organisation a pour but de “promouvoir et défendre le vin, les spiritueux et la bière”. “Ça permet de faire connaître la géographie des terroirs, les arômes”, détaille cet ancien viticulteur.
Ce passionné a ses propres règles en matière de collection. Les étiquettes sont classées dans des albums, selon chaque région et AOC. Il livre volontiers ses astuces pour arriver à les extraire de la bouteille : faire tremper la bouteille sous une eau chaude pour les étiquettes collées, et pour les adhésives, il suffit de la placer au four à 100°C pendant 4 minutes ou alors “d’utiliser un décapeur thermique”.
Ce retraité dit être épris par les peintures sur les étiquettes et suit de près le travail en vin nature. “Il y a de belles étiquettes dans ce domaine. Le vigneron essaie vraiment d’avoir une étiquette qui correspond aux vins qu’il fait. J’ai acheté récemment un vin qui s’appelle Groseille, et y trouvé cet arôme là”, se réjouit-il. Très simplement.
Emma Chevaillier
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Françoise Ollier du Domaine Ollier-Taillefer à Faugères nous parle d’une AOP 100% terroir de schistes, de sa région, des appellations à la mode, de l’envie dans sa famille de faire des vins légers, et de transmettre ce choix de génération en génération, pour en faire une véritable signature, le tout en dégustant la cuvée Grande Réserve 2015 du domaine.
Il est aussi question de Vinifilles, rassemblant des vigneronnes d’Occitanie, un des nombreux collectifs de vigneronnes, dont l’objet est de faciliter les rencontres, organiser l’entraide et accompagner la transmission des savoirs viticoles.
Tourt est authentique chez Françoise Ollier: son accent, sa façon de parler du vin, comme son engagement au quotidien pour faire vivre le terroir, dans les coeurs et dans les verres.
Parmi les Femmes et Vins de Bourgogne (un autre collectif, des cousines des Vinifilles!), Florence a choisi de mettre en avant Chloé Bayon du Domaine Le Manoir du Capuçin, qui livre avec sa cuvére Délice un Chardonnay de haute facture, tout en tension et fraicheur (appellatiion: Mâcon Solutré-Pouilly, en millésime 2019.
Une programmation très “Femmes du Vin” cette semaine. C’est fortuit mais très à propos puisqu’il est aussi question dans cet épisode de la tempête d’air frais que les #WomenDoWine font souffler dans les médias. 💨💨💨
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