Au tournant du siècle, Olivier Pithon débarque en Catalogne en provenance de son Anjou natal après un détour par le bordelais. Il rend visite à Gérard Gauby, le vigneron qui a ouvert la voie du renouveau de cette région, et n’en repartira pas, s’installant à Calce, dans le même village que le maître. C’est là qu’il se fera un prénom (Jo Pithon le grand frère resté en Anjou a déjà fait son trou) et contribue à porter le Roussillon à la place qu’il occupe aujourd’hui. 

Laïs et son ami Vigneron

Son secret: observer, écouter les anciens, gouter, expérimenter, prendre des risques, multiplier les parcelles pour se confronter à tous les types de sols et mettre en valeur la richesse infinie des terroirs héritées d’une histoire géologique tourmentée.

Nous passons ainsi une heure avec ce vigneron audacieux qui a trouvé un terrain de jeu exceptionnel et ne se lasse pas d’y exprimer son amour du vin et de la nature. En bio, bien-sûr, il n’a jamais envisagé de faire autrement.

La cuvée qu’il lui a dédiée

Sa cuvée Laïs blanc est une excellente entrée en matière, suivie d’un rouge, le Petit Taureau de Jean-Philippe Padié, un autre voisin bourré de talent.

Nous terminons comme il se doit avec un Vin Doux Naturel, grande spécialité de la région avec notamment Banyuls et Maury. Ici, un Rivesaltes Hors d’Age du Domaine Vaquer, merveille d’arômes et de complexité, appel au silence et à la méditation… 

Quel voyage en Roussillon… on reviendra!